" Le Kinbaku (lien avec nœuds) est différent du Bondage. J’attache uniquement des corps de femmes car je ne peux pas lier leur cœur. Seuls leurs membres peuvent êtres attachés. Lier une femme devient un baiser. "

 

Figure majeure de la photographie japonaise contemporaine, Araki lie intimement sa production artistique à sa vie. Ses thèmes principaux sont Tokyo, l'amour, le sexe et la mort. Dans sa série Kinbaku, Araki explore l'art très délicat du Shibari (ligotage). Cette pratique, qui dérive d'un art martial ancestral, visait à infliger à un prisonnier une souffrance différente selon le type de criminel. Elle s'est transformée peu à peu en une pratique érotique qui a pour but de modeler le corps féminin, le nœud ayant une forte connotation sexuelle, lié au mythe cosmogonique au Japon.