" Depuis l'espace, nous pouvons voir et étudier la Terre comme un organisme dont la santé dépend de la santé de toutes ses parties. Nous avons le pouvoir de concilier les affaires humaines avec les lois naturelles et de prospérer dans le processus. En cela, nos héritages culturels et spirituels peuvent renforcer nos intérêts économiques et nos impératifs de survie."
Par une pratique complexe axée sur la recherche, Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla collaborent à un ensemble de travaux extensifs et expérimentaux depuis 1995. Les deux artistes abordent d’une manière critique les intersections et les complicités entre le culturel, l'historique et le géopolitique ; ils choisissent d’appeler « trace » leurs investigations spatiales. La nature interdisciplinaire de leurs interventions se traduit par une utilisation élargie du médium artistique qui fait jouer la performance, la sculpture, le son, la vidéo et la photographie. À la fois prisme poétique et ensemble d’opérations matérielles, la trace lie présence et absence, inscription et effacement, conservation et destruction, apparition et disparition.